La palangre
Le quai principal de Sanary s’appelait jadis le quai des Palangriers : c’est dire l’importance de cette pratique.
Cette méthode de pêche ancestrale comprend des avançons régulièrement écartés et accrochés à une ligne mère, le tout méticuleusement rangé dans des paniers aux fins de conserver l’ordre indispensable à la bonne pose de la palangre.
Des sardines, des crevettes, des piades, des tentacules de poulpes … assurent l’appât.
La longueur des avançons, leurs espacements et la taille des hameçons dépendent du poisson recherché, des lieux de pêche, des profondeurs de pose, de l’époque.
Certains pointus étaient construits et adaptés à cette pêche, et en particulier l’étambot du pointu qui protégeait l’hélice pour éviter d’emmailler la palangre.
Les pointus Lou Philou et l’Espadon amarrés au port de Sanary en sont des exemples.
- Voir aussi le manuel de promotion de la pêche à la palangre diffusé par l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (Food and Agricultural Organization - FAO)
Ce sont des flotteurs de liège, d’un pan de diamètre, équipés de 3 à 4 avançons.
Ils sont appâtés avec du pain et destinés à prendre les poissons blancs de surface, comme l’oblade et le mulet ; cette méthode était plus réservée aux amateurs.
La cueillette des oursins
La pêche des araignées de mer : l’esquiniado
La pêche des araignées de mer assurait un complément de revenu ; elle se pratiquait autour de l’île du Rouveau. L’araignée repérée était capturée grâce à un cercle équipé d’un filet, le coup de main s’avérant indispensable !!
2 esquiniado pêchées : le patron rentrait souriant au port.
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