Paul Valéry
Le cimetière marin
Le vent se lève ! il faut tenter de vivre
L’air immense ouvre et referme mon livre
La vague en poudre ose jaillir des rocs
Envolez-vous, pages tout éblouies
Rompez, vagues ! rompez d’eau réjouie
Ce toit tranquille où picoraient des focs.
L’air immense ouvre et referme mon livre
La vague en poudre ose jaillir des rocs
Envolez-vous, pages tout éblouies
Rompez, vagues ! rompez d’eau réjouie
Ce toit tranquille où picoraient des focs.
Paul Valéry
in : Le cimetière marin, 1920.
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