La chute d’un équipier à la mer...
" En mer, la meilleure façon de survivre est quand même de rester à bord. "
La prudence, toujours. C’est le maître-mot.
Prudence dans la décision de prendre la mer
La décision de prendre la mer appartient au capitaine et à lui seul . Il est le seul à pouvoir apprécier le risque encouru en fonction des conditions de mer, des capacités de son bateau et de son armement, de ses propres capacités manoeuvrières, des aptitudes de son équipage.
Prudence dans la composition de l’équipage
- l’effectif embarqué doit être approprié à la taille du bateau, à son équipement en matériel de sécurité (gilets, engins flottants), aux conditions de mer et de vent.
- la qualité de l’équipage est essentielle : il faut distinguer
- ceux qui sont expérimentés, qui sauront faire face efficacement en cas d’incident,
- et les novices qui non seulement ne seront pas efficaces mais encore risqueront, par leurs réactions imprévues et inappropriées de compliquer la situation.
- la présence d’enfants : un adulte doit toujours être disponible pour assurer leur sécurité.
- il est conseillé, lorsque des novices et/ou des enfants sont embarqués qu’il y ait à bord, en sus du patron, au moins un équipier confirmé.
Consignes à l’équipage avant l’appareillage
- le port du gilet de sauvetage
- est toujours proposé à chacun, il est conseillé aux personnes mal à l’aise, peu valides, inquiètes ou ne sachant pas nager ;
- est imposé aux enfants en bas âge.
visionner cette video canadienne sur le bon usage d’un gilet chez l’enfant.
- est imposé aux enfants en bas âge.
- les consignes de sécurité individuelle
- placement dans le cockpit : où et comment s’installer pour ne pas gêner la manoeuvre (barre, commande du moteur, écoutes), équilibre latéral du bateau,
- déplacement sur le pont : à quoi se tenir...
- les jeunes enfants doivent par principe demeurer dans le cockpit pendant la navigation ; leur montée sur le pont, leur accès à la plage avant doit se faire avec l’aide et sous la surveillance directe d’un adulte.
- manoeuvres dangereuses : saisir une écoute battante, tenir un bout ou une amarre sous tension sans la tourner rapidement sur un espar...
- les consignes de sécurité collective
- un seul donneur d’ordres : le capitaine.
- pendant les manoeuvres, rester à sa place ou à son poste, ne pas distraire les autres équipiers.
- connaître l’emplacement de la réserve de gilets, la façon de mettre en route le moteur, d’embrayer, de débrayer.
En mer
Le capitaine doit apprécier en permanence la modification éventuelle des paramètres de sécurité pour réviser s’il y a lieu son programme de sortie :
- évolution des conditions de mer et de vent : réduction de voilure, adaptation du cap et de la vitesse pour limiter le roulis, retour au port.
- comportement de l’équipage : toujours tenir compte
- de manifestations d’inquiétude, de malaise,
- du constat de comportements à risque malgré les consignes.
- survenue d’une avarie, même mineure : risque-t-elle de compromettre la sécurité en cas de survenue d’un autre problème, tel la chute d’un équipier à la mer ?
Et toujours veiller à garder le pont en ordre, les cordages lovés et bien arrimés !
- A
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- S